Gamescom 2024 : Mecha Break (Seasun Games)

Lorsque j’arrive dans le stand Mecha Break, le hero shooter avec des Mechas dans un style inspiré de Gundam, on me prend pour un rdv business ; le parfum de la Suisse probablement. La PR se présente, puis on se rend compte que je n’ai pas d’argent (être suisse ne suffit pas, en fait) et on me redirige vers un collègue pour la démo du jeu. Dommage, j’aurais rêvé de jouer à l’investisseur. Mais je peux essayer le jeu après une vidéo explicative de dix minutes et deux personnes de l’équipe sont là pour répondre à mes questions. RDV de qualité.

 

Mecha Break ville

Mecha break

REWIND (retour à l’article précédent).

Lors de la démo, le présentateur du jeu est très confiant dans son produit, rappelant souvent le grand nombre de wishlist steam et l’enthousiasme des joueurs testant déjà le jeu en Beta. Au point que je me demande un peu pourquoi ils ont besoin de faire de la pub si le jeu est déjà si bien lancé, mais bref. Premier constat, il y a des gros robots aux airs de Gundam, très complexes dans leur construction, pas vraiment mon truc j’avoue. Ce qui m’a d’ailleurs fait penser « bof ça ressemble à tous les méchas habituels » juste avant que l’on m’explique qu’ils avaient été dessinés par des anciens de Gundam notamment. Donc c’est bien des méchas « habituels », mais de très bonne facture au niveau du design, c’est juste une question de goût. Les fans adoreront (je n’en fais pas spécialement partie).

 

Mecha Break garage

 

Le jeu est ultra nerveux, avec des tonnes de customisation, un modèle F2P avec des achats uniquement cosmétiques (selon le monsieur du studio), ainsi qu’un mode extraction en PVPVE à venir. Les particularités des différents méchas semblaient vraiment sympas. Par exemple, celui que j’ai utilisé dans la démo perd son armure lorsqu’il a pris trop de dégâts et devient plus rapide, ne pouvant alors se battre uniquement au corps à corps. Bon, je vais être honnête, c’était très sympa à jouer, mais trop rapide et brouillon pour moi. Il m’était dur de garder le fil de ce qu’il se passait à l’écran. Sur le papier, le jeu a l’air vraiment intéressant, mais je reste toujours méfiant des modèles F2P, à voir les détails lors de la sortie du jeu. D’ailleurs, on ne pourra s’empêcher de hausser le sourcil en voyant les détails des modèles des pilotes de mechas, entièrement customisables et apparemment connues sur le net maintenant pour la taille et la physique de leurs formes. Mouais.

 

Mecha Break combat

 

Mais si je continue à être honnête, je ne pense pas du tout faire partie du public cible du jeu. Si vous aimez les univers de Mechas et les héros shooter, alors pas de raisons de ne pas tester le jeu en F2P lors de sa sortie. Le jeu est pour l’instant en Beta fermée (on peut s’inscrire sur Steam pour les prochains rounds). Compte tenu de ma non-affinité pour ce type de jeu ou d’univers, j’avoue tout de même avoir été surpris le jeudi lorsque j’ai retrouvé leur stand absolument gigantesque dans le hall public, de la taille des autres titans tels que Capcom ou Ubisoft. Comme quoi il semble y avoir du monde pour les gros robots nerveux, ou en tout cas les investisseurs semblent le penser. À surveiller dans tous les cas, Mecha Break sera peut-être le F2P fun à jouer avec les potes cette fin d’année (Xbox Series X|S, PS5, PC).

 

 

On arrive ensuite gentiment à deux autres coups de cœur de la première journée. Go hall 4.2 chez le distributeur Focus pour deux rendez-vous d’affilés : MIO et Space Marine 2.

Commençons par MIO : Memories in Orbit.

 

Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.

Author: Teiki

Recrue la plus prolifique du mercato du marché suisse romand du jeu de mots à 5 syllabes, Teiki (El Matador pour les intimes) est LE nouveau ancien rédacteur de Semper Ludo. Il gravit vite les échelons et grâce à quelques coups de langue bien placé, le voilà déjà en train de remplacer Founet à l’animation de Podcast. Son talent de marchandage s’est créé tôt dans sa jeunesse où il devint un pilier de l’échange d’objet inutile dans Everquest. C’est certainement cet événement qui l’oblige inlassablement à jouer à des jeux avec du loot vert, bleu, violet et orange. Ancien champion de pétanque sans cochonnet, lors d’un accident de roulade, il dû se reconvertir à la randonnée avec les pieds. Son corps est un temple où seules les personnes qui ont enlevé leurs chaussures peuvent entrer.

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