Le rendez-vous se fait avec Sarah Hourcade, la cofondatrice du français studio Douze Dixièmes. Classe. Parler français soulage un peu mes neurones, ce qui est bien pratique, car MIO n’est pas un jeu facile et la démo de la Gamescom annonce la couleur. On me fait savoir que peu de gens ont battu le boss de la démo qui permet d’accéder à une petite cinématique et que si jamais en fin de rendez-vous si je n’y arrive pas, elle me mettra la cinématique quand même. Que neni, hors de question, j’accepte le challenge, serre les dents et j’engage mon reste de neurones pour relever le défi (réussi bien sûr #vieuxjoueurmodeste).

Le fameux boss de sa raaaaace.
MIO : Memories in Orbit
REWIND (retour à l’article précédent).
Premier constat, le jeu est splendide, comme un mélange de dessin au crayon et de peinture en pastels. On reste en contemplation des décors qui semblent très organiques, il s’en dégage un « truc » spécial. On me confirme que ce rendu est obtenu avec une approche particulière n’utilisant aucune texture, mais est au contraire générée de manière procédurale. Cela paraît bluffant, et n’ayant pas les connaissances techniques pour tout comprendre je n’en demande pas plus (c’est peut-être aussi, car en même temps je tente de battre ce satané boss).
MIO est donc un metroidvania très nerveux, avec un gameplay aux petits oignons qui semble très précis. On me confirme également que l’équipe a fait tester le jeu par de nombreux speedrunner et qu’il est notamment destiné à cette communauté de joueurs transgéniques de l’extrême. D’ailleurs pour répondre à ma question quant à la difficulté du jeu, elle me confirme également que oui, le jeu est très dur. Potentiellement pas pour moi me dis-je. Mais pour tous les fans de metroidvania bien difficiles, c’est très clairement un titre à surveiller de très près. Il sortira en 2025 (Xbox series X|S, Xbox One, PS5, PS4, Switch, PC). Et je me laisserai alors probablement tenter même si je dois en pleurer ma race.
Après ma victoire sur le boss de Memories in Orbit, je n’ai qu’à faire deux pas pour aller voir l’équipe de Space Marine 2. Autre gros coup de coeur. Retour à mes amours de jeunesse pour Warhammer 40’000. Joie, bonheur et guerre.
Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.