C’est le stylo entre les dents que je me lance donc à l’assaut de la foule pour rejoindre le hall 2.2 réservé à la presse jusqu’à un petit cubicule contenant alors un dev, un ordi avec un écran, une PR et un casque de VR. Ambiance. Avant Behemoth, Skydance a produit d’énormes films comme le récent Maverick ou encore la série Jack Reacher. Au niveau jeux vidéo, ils sont aussi à l’origine du jeu de Walking Dead : Saint & Sinners, aussi en VR.
Behemoth
REWIND (retour à l’article précédent).
Avec Behemoth, Skydance proposent une expérience VR aux airs de Shadow of the Colossus plutôt intriguante. Petite crainte d’avoir le vertige et des pertes d’équilibre avec le casque, je préviens le dev que potentiellement je pourrais avoir à m’asseoir, pas de soucis me dit-on. Bien. La PR prend le relai pour commenter ce que je dois faire pendant qu’on me visse le casque VR sur la tête. Le jeu démarre avec des airs de Skyrim et la prise en main est plutôt fun avec des mouvements très intuitifs. Par exemple, on peut ranger son épée dans le dos, par-dessus l’épaule gauche ou droite et reprendre celle-ci au même endroit. On s’y croit. Je visse mon pied gauche au sol pour ne pas perdre l’équilibre par moment, mais pas de nausée, c’est déjà ça. J’essaie également d’oublier de quoi je dois avoir l’air de l’extérieur pendant que la sympathique PR m’explique comment casser une barricade à coup de hache.
Pour vous faire une meilleure impression, voici d’ailleurs la vidéo de ma partie que Skydance nous a gracieusement envoyé après notre rendez-vous (vous pouvez rigoler de mes performances, c’est là pour ça) :
OK je me sens quand même un peu con à faire des mouvements de bras dans le vide, mais cela marche bien dans le visuel du jeu. Quelques coups de grappin plus loin, je dois combattre des sortes de barbares à coup d’épée, c’est plutôt fluide et sympa à jouer. Les parades fonctionnent bien et sont très intuitives. Puis on sort de la grotte et là apparaît l’intérêt principal du jeu et l’expérience bluffante de voir un titan haut comme un immeuble se profiler à l’horizon. Je vous résume la suite, il faut grimper dessus avec tout un tas de mécaniques différentes, dont de l’escalade plutôt bien mise en place avec les mouvements des manettes VR. Franchement pas mal.
Le stand public de Behemoth, ça annonce la couleur.
Vient ensuite l’interview avec le directeur créatif du jeu, autre bizutage, car je ne m’y attendais pas du tout et je n’avais préparé aucune question. Heureusement, il est très enthousiaste sur son jeu et partage sa motivation à créer un monde comme celui de Behemoth pour une communauté de joueur-se-s, VR qu’il semble beaucoup apprécier. Il semblait particulièrement fier du world building et de l’expérience des combats contre les titans. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié la façon dont il parlait de son jeu et cet enthousiasme courageux de développer pour un secteur de niche. Si vous avez un casque VR (Meta Quest 2, Meta Quest 3, PSVR2), c’est une définitivement une expérience à surveiller.
Sortie prévue le 14 novembre. Si j’avais l’équipement dans le privé, je pense clairement que le jeu me tenterait à fond. Donc si vous sentez un doute chez moi, ce n’est pas tant sur Behemoth que sur la VR en générale.
On reste en business class pour Mecha Break en hall 3.2 toujours.
Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.
