Gamescom 2025: Windrose (Crosswind)

Ça y est. On atteint le rivage après la traversée. C’est mon dernier article pour cette Gamescom. J’ai gardé un coup de coeur pour la fin. Un rendez-vous quasi manqué avec l’histoire, celle avec un grand « P », comme dans « pirates ».

J’ai failli ne jamais trouver le stand de Crosswind, pourtant dans la zone presse. Car, tels de facétieux forbans, ils s’étaient éloignés du bateau mère de l’éditeur pour se cacher dans un îlot plus loin. Je suis donc arrivé en retard, mais Phil Molodkovets de l’éditeur Forward Gateway accepte volontiers de me faire le tour du propriétaire en mode accéléré. Il y avait effectivement beaucoup à dire et encore plus depuis ces dernières semaines. On y reviendra, commençons par ce que j’ai vu sur place.

Déjà quand il s’agit d’un jeu de pirates, je suis déjà quasi acquis à la cause. Je mets de côté l’objectivité et je la ressortirai aussi quand il sera question de l’actualité. Pour le moment, je découvre avec grand plaisir ce Crosswind qui « récupère » des éléments de Assassin’s Creed Black Flag pour les combats navals, Sea of Thieves pour de nombreuses idées de gameplay, mais on y ajoute des combats plus RPG, de la construction et du crafting. Vous qui avez toujours rêvé de vous construire une hacienda dans les Caraïbes, vous allez être servis.

Jack c’est par où?

Les mécaniques de constructions très flexibles laissent beaucoup d’options de créativité. Par exemple, un p’tit malin s’est amusé à reconstruire le Faucon Millenium en planches sur la plage. Il devrait être possible de payer des ouvriers pour s’occuper du crafting et ça ça me parle, car je commence à en avoir marre des jeux dans lesquels ont doit ramasser tout et n’importe quoi.

Crosswind était prévu pour être un MMO, mais, en ce mois d’août 2025, le studio Crosswind Crew a changé de cap pour s’orienter vers la coopération (les joueurs de Valheim, on vous parle). On pourra donc y explorer des cartes générées procéduralement, regroupant divers biomes, en entonnant des chants pirates et en se repérant en utilisant les constellations dans le ciel. Des étoiles c’est dans les yeux que j’en avais. Elden Ring est évoqué comme source d’inspiration pour le mélange de combats, articulé autour des parades, et d’exploration. On rajoute encore des quêtes de loot autogénérées impliquant des cartes et des pioches, la possibilité d’aborder les bateaux adverses, une gestion des vagues dans les combats en mer et on obtient gentiment le jeu de pirates dont tout le monde rêve. Cependant!

 

crosswind bateau gamescom 2025

Une fuite dans la coque?

Un early access était annoncé pour septembre, mais finalement, le jeu a subi une redirection sévère. En plus du modèle économique déjà évoqué, Crosswind s’appelle désormais Windrose. Un message posté sur Twitter (X) indique que l’équipe a revu ses ambitions à la baisse. Difficile de savoir qui est dans le studio ou si l’éditeur est toujours le même. Studio qui s’est lui-même renommé Windrose Crew. Le manque d’information sur le net est quand même un peu louche. Il est vaguement indiqué que le studio serait Ouzbek et le nom du jeu se confond dans les moteurs de recherche avec celui d’un groupe de métal d’inspiration World of Warcraft.

Alors Windrose était clairement l’un de mes coups de coeur de cette Gamescom, mais en prenant le temps de sortir cet article quelque temps après, je suis en mesure de laisser l’excitation de la découverte retomber et prendre un peu de recul. Est-ce que le projet est trop beau pour être vrai? Est-ce que c’est une esquisse trop ambitieuse, voire qui emprunte trop à d’autres productions? Ou est-ce que je vais devoir expliquer à Sea of Thieves que nous devons faire une pause malgré notre passion? Je vous suggère de garder un œil sur le jeu (celui qui n’a pas de cache-oeil) et on tâchera de vous renseigner plus en détail lorsqu’il sera prêt à prendre le vent.

Sortie peu précise pour le moment (plutôt 2026), sur PC.

 

Retrouvez l’ensemble de nos articles concernant la Gamescom ici.

 

Author: Founet

A ne pas confondre avec le village vaudois, est à peine plus jeune qu’une Famicom. Vouant un culte à George, il découvrit son amour du jeu vidéo et de la techno allemande pendant les grandes années de Lucas Arts. De ses nombreuses heures passées à cliquer lui vient son humour absurde et sa cleptomanie. Frappé d’une mystérieuse malédiction, les machines semblent se rebeller lorsqu’il les manipule ou fait mine de les regarder. Founet ne roule jamais en-dessous de 88 miles à l’heure et rêve de maîtriser la télékinésie grâce à la Force. En attendant de passer maître Jedi, il joue à la Wii U. Accessoirement rédacteur en chef, quand il arrive à se faire entendre des autres, qui mettent le son trop fort, les farceurs.

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