Trace la glaçe ok? [NHL 16, PS4]

La glace, la sueur, ça vous rappelle quelque chose? Si vous avez répondu la plage c’est raté, ici on va parler rondelle et canne!

NHL 16 Hosts

Thierry et Jean-Michel se retiennent.

Le jeu débute par une partie rapide. Vous choisissez votre équipe favorite (comme je n’en ai pas, Madame me suggère les Vancouver Canucks) et vous êtes lancés sur la glace après une courte introduction en live-action de la part de commentateurs un peu trop à fond. Je me rappelle les années glorieuses de Mark Hamill dans la série des Wing Commander et je me dit que la suite peut être prometteuse. Je n’ai pas testé de jeu de sport depuis la SNES (Tony Hawk ça compte?) et je suis à peu près aussi énergique qu’un Homer Simpson sous ritaline quand on m’en parle, mais je vais faire de mon mieux.

Passé l’introduction très télévisuelle, on prend les commandes de notre équipe de bûcherons patineurs pour mettre une raclée aux méchants pas beaux d’en face (ah et mettre des goals aussi).

NHL 16 Passes

Edwige se sent bien seul à l’entraînement.

Le gameplay est simple et efficace. Une aide visuelle (paramétrable) vous indique quelles commandes utiliser à quel moment, comment changer rapidement de joueur, etc. La trajectoire des tirs et des passes est symbolisée par des pointillés et celle des tirs au but apposée sur le filet. Pour un novice comme moi, c’est utile. D’ailleurs la difficulté est réglable jusque dans ses moindres détails, grâce à une liste interminable de paramètres pour l’IA d’en face, ainsi que pour vos coéquipiers, allant jusqu’à la longueur du poil de barbe de l’équipe adverse. Les commandes sont intuitives et on prend plutôt rapidement le coup de main. Tir du poignet, « harponnage de la rondelle », passes levées, contrôle, éclatement de hockeyeur contre la rambarde, tout y est !

Cage NHL 16 PS4

Nicolas est dans sa Cage.

Si vous êtes un vieux de la vieille, vous pouvez même reprendre des schémas de commandes de NHL 94, et ça c’est quand même hyper cool. Niveau nostalgie, on regrettera également l’absence de bande-son musicale. Très bon travail sonore sur les effets, les commentaires et le stade, mais pas de musique. C’est un peu triste tout ça, moi qui espérait tester une simulation de Roller Disco je repasserai. Rayon graphismes, c’est joli mais sans plus. Les joueurs ont quand même l’air un peu raides, pareil pour le public. Le montage sauve du coup la mise avec des changements de plan très fréquents.

Cards NHL 16 PS4

Hockey: The Gathering.

J’ai trouvé le menu principal en forme de Dashboard avec les onglets présentés comme sur Xbox / Windows 10 fouillis. Je suis comme ça moi, je préfère les listes, c’est plus clair, on s’y retrouve mieux. Cela dit, tous les modes de jeu usuels sont présents et quelques uns reviennent en force après avoir été enlevés du précédent opus, comme la « Ligue EA Sports en ligne », qui vous permet de vous mesurer seul ou avec un ami (ou un conjoint, un poney, un vieux, un poireau, c’est vous qui voyez) aux joueurs du monde entier. Vous créez votre perso, choisissez son équipement, son nom, etc. Et c’est parti ! Malheureusement, le jeu m’empêche de faire une femme noire à moustache blonde, du coup ce sera Edwige Ducon, physique de Viking, grand hockeyeur devant l’éternel qui mettra des buts à ma place. Il est pas doué mais il fait de son mieux (comme moi).

Faceoff NHL 16 PS4

L’arbitre joue avec vos nerfs.

Un système de classes comme dans nos bons vieux RPG est même présent et ce sera à vous d’équilibrer tous ces réglages correctement (positionnement, attitude sur la glace, etc.) afin d’engranger les victoires et l’XP. Le retour du mode « Équipe ultime » vous permet également de jouer avec vos joueurs et les faire évoluer tranquillement en solo avant de les lâcher en ligne.

Le mode carrière quant à lui permet de créer un joueur et le faire progresser au sein d’une équipe. Intéressant, étant donné que le gameplay change pour vous faire prendre uniquement le contrôle de ce joueur lors des matchs, vous obligeant à lui faire passer un certain temps sur le banc de touche afin de le ménager. Du coup, Edwige me sert dans plusieurs modes de jeu et je le vois rayonner. Le nombre de ligues et d’équipes à disposition est énorme et vous pourrez jouer avec votre équipe locale (qui a dit Gottéron?).

Coach NHL 16 PS4

Le coach apporte surtout un soutien moral.

L’entraînement est pas mal fichu et grâce aux aides en-dessus de vos joueurs, l’amateur que je suis peut prendre le temps de mieux comprendre le « comment qu’on fait pour faire du hockey virtuel ». En plus de ces indications, le « coach » intervient régulièrement (pas qu’à l’entraînement) pour vous délivrer des conseils qui sont, ma foi, fort peu utiles… Il vous dit quoi faire, mais pas vraiment comment, du coup ses interventions sont vites reléguées au second-plan. Mis à part ce petit bémol, le jeu semble tout faire pour accommoder les nouveaux venus qui ne sont pas forcément familiers avec ce genre de jeux et on ne peut que saluer l’effort.

VS NHL 16 PS4

Pour info la Suisse a gagné.

En conclusion, NHL 16 fait ce qu’on lui demande, voire un peu plus. Après une version 2015 épurée à son maximum, la franchise reprend de sa superbe en revenant aux modes de jeu qui ont fait son succès. L’IA et les commandes ont pas mal évolué pour permettre à un public le plus large possible de se frotter au soft. Malheureusement, qu’on soit très bon ou peu familier du genre, cela va désormais demander pas mal de temps dans les réglages pour ne pas être frustré par la difficulté. Le réalisme du gameplay et du son ainsi que les prises de vue dignes d’un match télévisé rendent l’immersion excellente. On a envie de faire progresser ses joueurs et défier les autres, une très bonne réalisation dans son ensemble qui est accrocheuse pour les vétérans de la franchise comme pour les débutants.

8 rondelles sur 10.

Jeu également disponible sur Xbox One.

Author: Marsouin

Un homme, une œuvre, une légende ! Ainsi se résume Marsouin, de son vrai nom Marcel Soupape. Il fit ses premiers pas vers la gloire avec la console NES, grâce à son mentor et modèle, son frère. Et tout de suite, c’est le tourbillon et l’enchaînement, notamment, de la Super NES, la N64, la Dreamcast (pas son meilleurs passage), Playstation, Xbox et enfin Xbox 360. Malgré une légère décadence dans son parcours, compensé notamment par sa liaison constante avec un PC, ce n’est rien comparé à la traversée du désert qui suivi. Ni les consoles, ni les PC ne furent d’intérêt pour lui, mais seulement les femmes, l’alcool, la drogue (Les Tuc) et le Djent. Un classique, mais l’histoire finit bien. Car soudain, c’est la rédemption! Contacté par Rael directement, il redécouvre son potentiel via un bol d’urine tous les matins et s’achète une PS4. Depuis le succès est à nouveau au rendez-vous, comme une annonce d’apocalypse.

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